À mi-année 2025, la Caisse nationale de l’Assurance Maladie annonce que 94 % des flux de paiement sont désormais sécurisés. En incluant les factures papier et les patients relevant de l’aide médicale d’État (AME), ce taux atteint 99 %. Une nette progression, comparée aux 77,78 % enregistrés en 2024. Ces chiffres ont été présentés lors de la réunion de bilan du 17 juin, mandatée par la CNAM pour faire le point sur l’avenant 1, en présence du SYNEA, du SYNAM et du SDA. Sur son compte LinkedIn, le SYNEA salue cette évolution, la qualifiant de « bond en avant » et soulignant que « les professionnels font corps pour mettre systématiquement en pratique les procédures destinées à améliorer la sécurisation et la fiabilisation de la prise en charge ». Il rappelle aussi que « l’avenant 1, avec la présence physique de la carte Vitale du patient pour télétransmettre, est un outil majeur pour avancer concrètement dans la lutte contre la fraude ». Le syndicat reste toutefois vigilant. Son président, Benoît Roy, a mis en avant deux questions clés : « savoir si des recoupements ont pu être faits pour comparer les structures ayant connu une forte baisse de remboursement depuis l’entrée en vigueur de l’Avenant, et si elles ont fait l’objet d’enquêtes dans le cadre de la lutte contre la fraude », ainsi que « savoir si Ameli pouvait relayer certains éléments pour lesquels les caisses ont parfois des approches différentes, afin que les assurés connaissent clairement leurs droits, sans laisser place aux interprétations ». Parmi les décisions issues de cette réunion figurent l’harmonisation des pratiques des caisses primaires et une mise à jour partagée des informations disponibles sur le site Ameli. Deux chantiers vont être engagés : d’une part, la clarification d’informations essentielles pour les patients (comme le rappel que la prescription pour les audioprothèses n’a pas de durée de validité), d’autre part, l’identification de situations pratiques soulevant encore des interrogations chez certains professionnels. Le SYNEA indique enfin qu’il travaille actuellement à consigner les différents cas à clarifier, afin d’accompagner la CNAM dans cette démarche de transparence et de clarification de l’information.
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