Comme chaque année, la Fédération Nationale des Étudiants en Audioprothèse (FNEA) publie, en partenariat avec la Fédération des Associations Générales Étudiantes (FAGE), son étude sur le coût de la rentrée universitaire. Les chiffres dévoilés mettent en lumière une augmentation significative des dépenses pour les étudiants du secteur.Pour l’année 2025, les dépenses moyennes d’un étudiant non boursier atteignent 3 676,91 €, contre 3 547,06 € en 2024, soit une augmentation de 3,66 %.
Si certains postes de dépenses, comme la téléphonie, les loisirs ou les frais d’agence, connaissent une légère baisse, l’inflation sur les loyers et l’alimentation pèse lourdement sur le budget. La Contribution de Vie Étudiante et de Campus (CVEC) poursuit elle aussi sa progression, fixée à 105 € cette année contre 103 € en 2024. Depuis sa création en 2018 à 90 €, cette contribution n’a cessé d’augmenter. La FNEA soutient la demande de la FAGE pour une désindexation de la CVEC sur l’inflation et un encadrement par arrêté ministériel.
L’étude souligne également les difficultés spécifiques des étudiants en audioprothèse. Les stages, souvent éloignés du lieu d’étude, génèrent des coûts supplémentaires de transport et de logement, renforçant la précarité. Quant aux primo-entrants, ils doivent multiplier les frais de dossier pour candidater dans plusieurs écoles. La FNEA plaide pour un système harmonisé avec un frais unique de 80 €, afin d’alléger la charge financière et garantir l’égalité d’accès à la formation.
Enfin, la fédération insiste sur l’importance de revaloriser les stages grâce à une gratification encadrée et adaptée. Pour la FNEA, cette mesure est indispensable afin que les étudiants puissent poursuivre leur cursus dans des conditions financières soutenables, sans compromettre leur avenir.
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