Réalisée par Opale, avec le soutien du Centre national de la musique, cette enquête affiche un record en 2023 puisque le panel a doublé avec plus de 2460 répondants. Pour rappel, la population concernée est le public de 18 ans et +, interrogé via un questionnaire en ligne, diffusé par les salles de concert et festivals du territoire qui relaient la Campagne de prévention EAR WE ARE sur les risques auditifs.
Pour Agi-son, cette enquête a un triple objectif : interroger le public sur ses goûts musicaux et ses pratiques de sortie au concert ; sonder leur expérience sonore du concert et mesurer leur rapport aux risques auditifs.
Si la majorité des sondés estiment que le son est généralement bien réglé durant les concerts, 29% le trouvent encore trop fort dans les petites et moyennes salles, 35% dans les grandes salles et 41% dans les festivals. En revanche, pour les bars et cafés concerts et dans les clubs et boîtes de nuits, ils sont respectivement 54% et 71% à déclarer que le son y est trop puissant.
Coté règlementation, 90% des sondés se déclarent satisfaits de la baisse réglementaire des niveaux (Décret Son).
Si l’exposition sonore est un enjeu de santé auditive bien identifié par la majorité du public, on remarque néanmoins que la dosimétrie (durée d’exposition + intensité du son) reste un facteur de risque sous-évalué par le public alors que c’est un paramètre sur lequel il lui est possible d’agir facilement en évitant de cumuler des expositions sonores successives.
Concernant les stratégies de protections auditives, les publics occasionnels, dont la présence est plus massive dans cette édition sont moins nombreux à adopter des comportements de protection : 48% déclarent ne jamais faire de pauses régulières et 37% précisent ne jamais porter de protections auditives. Parallèlement, l’enquête révèle que 84% des adultes qui vont en concert avec des mineurs protègent l’audition de ces derniers.
90% des répondants indiquent avoir déjà ressenti au moins trouble auditif, les acouphènes étant le symptôme le plus fréquent à 81%
Enfin, concernant l’accessibilité des bouchons, elle accélère sa progression. 84% indiquent que se fournir des bouchons en festivals est une chose facile, une proportion qui passe à 78% pour les petites et moyennes salles et à 51% pour les grandes salles. En revanche, seuls 19% des sondés estiment qu’il est aisé de procurer des protections dans les bars et cafés concerts. Un chiffre qui tombe à 15% pour les clubs et boîtes de nuit.
Le baromètre complet est disponible ici
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