Le Syndicat des Audioprothésistes (SDA) vient de publier un manifeste affirmant sa mission essentielle : défendre tous les audioprothésistes. “Le SDA ne défend pas les actionnaires. Le SDA ne défend pas les employeurs. Le SDA ne défend pas les employés. Le SDA défend les praticiens dans leur exercice professionnel”, c’est en ces termes que commence le document publié aujourd’hui. Ce document qui rappelle les orientations et les convictions du SDA met également en avant ses préconisations et ses vœux d’évolution. Le SDA prône une organisation inspirée des cabinets dentaires et des officines de pharmacie, rejetant le modèle des magasins d’optique. Il favorise par ailleurs la régulation par les pouvoirs publics plutôt que par des normes européennes et des audits privés. Le syndicat précise aussi sa volonté de desservir les personnes non déplaçables dans un cadre réglementaire autorisé, évitant ainsi les services mobiles non professionnels. Il milite aussi pour la reconnaissance du diplôme d’État et l’intégration des diplômés européens ayant exercé à l’étranger, en rejetant les formations ou les autorisations d’exercice de complaisance. Par ailleurs, le syndicat dénonce l’évolution du secteur vers une alternative financiarisée qui, selon lui, amènerait à un oligopole de quelques entreprises (inter-)nationales. Il appelle en outre à l’organisation d’un dépistage des troubles de l’audition par les pouvoirs publics et à la création d’un ordre des audioprothésistes. À travers ce document, le SDA se positionne comme le porte-parole unique des audioprothésistes, qu’ils soient employeurs ou salariés. Enfin, il exhorte les professionnels à privilégier la santé publique et à maintenir un équilibre entre conseil, soin, accompagnement et technique. Le syndicat incite à ne pas se laisser dominer par la peur, l’impatience et la colère, mais à construire un avenir serein et méthodique.
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