L’inquiétude gagne les rangs des Libéraux de Santé (LDS). L’intersyndicale regroupant dix organisations représentatives des professionnels de santé se dit préoccupée par l’intégration de nouvelles professions dans le Répertoire Professionnel Partagé de Santé (RPPS), incluant désormais des audioprothésistes, épithésistes, ocularistes, opticiens-lunetiers, orthopédistes-orthésistes, orthoprothésistes, podo-orthothésistes et psychologues. Pour les LDS, cette initiative soulève des interrogations, car certaines de ces professions ne sont pas exercées par des professionnels de santé reconnus dans le Code de la Santé Publique. Les LDS y voient “une ligne rouge” d’autant que l’Agence du Numérique en Santé (ANS) a annoncé que d’autres professions, telles que les chiropracteurs et ostéopathes, doivent prochainement rejoindre le répertoire. Bien qu’ils comprennent l’ambition de construire un référentiel national unique des professionnels intervenant dans le système de santé, les LDS estiment qu’il est crucial de fournir aux usagers un annuaire de santé lisible, distinguant clairement les professions de santé reconnues des métiers du secteur social ou du bien-être. Selon eux, l’accès aux données de santé des patients doit être strictement différencié selon les professions. Face à cette situation, les LDS demandent un changement de nom du répertoire, le transformant en “Répertoire Professionnel Partagé de la Santé et du Social” (RPPSS), et réclament la mise en œuvre technique d’une distinction claire des professions au sein de l’annuaire de santé consultable par les patients.
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