Le site de Capital apporte du nouveau dans l’affaire du vol de numéros de sécurité sociale. Pour rappel, les entreprises Viamedis et Almerys, responsables de la gestion du tiers payant pour de nombreuses complémentaires santé, ont été les victimes de violations de données au début du mois de février. Selon nos confrères de BFM, la cyberattaque aurait touché plus de 33 millions de personnes, soit près de la moitié des Français. Le 7 février, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a pris l’initiative de communiquer directement avec les potentielles victimes, prenant ainsi la responsabilité de diffuser les détails du piratage. La Cnil a confirmé que les informations compromises incluent l’état civil, la date de naissance, le numéro de sécurité sociale, le nom de l’assureur santé et les garanties du contrat souscrit pour les assurés et leur famille. Ce vol de données de grande ampleur entraîne des préoccupations majeures concernant la sécurité et la confidentialité des informations personnelles et menace la confiance des utilisateurs dans le système de santé. Sur son site, la Cnil a par ailleurs insisté sur le fait que, dans le cadre du RGPD, les complémentaires santé collaborant avec Viamedis et Almerys devront assumer la responsabilité d’informer directement les personnes touchées par cette violation de données.
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