L’application carte Vitale est désormais disponible sur l’ensemble du territoire français. Depuis hier, les dernières régions encore en attente (Corse, Hauts-de-France, Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie) ainsi que les territoires ultramarins ont officiellement rejoint le dispositif. L’Assurance Maladie présente cette généralisation comme une étape clé de la modernisation des services publics de santé, avec pour objectif de simplifier et sécuriser les démarches des assurés. Déjà adoptée par 1,8 million de personnes, l’application suscite un vif intérêt. Une étude Ipsos-BVA révèle que près de sept Français sur dix se disent prêts à la télécharger, un signe du recours croissant aux services numériques : la majorité des assurés suivent déjà leurs remboursements en ligne et reçoivent ordonnances ou résultats sous format digital. Les seniors sont également nombreux à franchir le pas, 76 % d’entre eux consultant leur dossier médical en version numérique. Pensée comme une extension de la carte physique, la version dématérialisée permet un accès permanent à ses droits, notamment en cas de perte. Un atout alors qu’un quart des sondés déclarent avoir déjà eu du mal à remettre la main sur leur carte Vitale au moment nécessaire. L’application offre aussi la possibilité de consulter ses dépenses de santé en temps réel et bénéficie d’une authentification renforcée, par code secret ou biométrie. L’Assurance Maladie annonce par ailleurs de nouvelles fonctionnalités d’ici fin 2026 : l’application devrait devenir un moyen d’identification pour d’autres services numériques, comme Mon espace santé, et intégrer les assurances complémentaires afin de faciliter le tiers payant intégral. Chaque année, près d’un million de cartes Vitales sont déclarées perdues ou volées. La version numérique simplifie les démarches : l’assuré peut accéder immédiatement à une carte dématérialisée, même si une déclaration auprès de sa caisse demeure nécessaire pour bloquer la carte physique.
Pour recevoir les dernières infos, inscrivez-vous à notre newsletter.

Commentaires fermés.