La démission du Premier ministre Sébastien Lecornu, annoncée ce lundi matin, suscite de vives réactions. Parmi elles, celle des Libéraux de Santé (LDS), qui appellent la classe politique à dépasser les clivages partisans pour affronter la crise du système de soins. Dans un communiqué, les LDS disent prendre acte du départ du Premier ministre, saluant « un homme de compromis » qui avait tenté de rassembler les forces politiques et sociales autour des urgences du pays. Pour l’organisation, cet échec à former un gouvernement stable envoie “un très mauvais signal” à la population, déjà fragilisée par la dégradation des services publics et des conditions d’accès aux soins. Les Libéraux de Santé estiment que cette nouvelle impasse politique aggrave la crise sociale et budgétaire, et compromet la préparation du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), pourtant crucial pour la pérennité du système de santé. Pointant la responsabilité collective des formations politiques, les LDS regrettent que “l’intérêt général n’ait pas été placé au centre des décisions” et rappellent que leurs syndicats membres “privilégient toujours l’intérêt des patients et du pays, loin des logiques corporatistes”. Dans ce contexte tendu, les professionnels de santé libéraux en appellent à un sursaut de responsabilité. Ils exhortent les acteurs politiques à “se ressaisir” et à trouver les compromis nécessaires pour sortir de cette “crise sans précédent” et sauvegarder un système de santé qu’ils jugent aujourd’hui gravement menacé.
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