Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 a été présenté en Conseil des ministres, marquant un tournant dans le contexte d’une crise budgétaire inédite. Les Libéraux de santé, regroupant dix organisations représentatives, ont exprimé leur volonté de transformer le système de santé lors de la Commission des Comptes de la Sécurité Sociale.
Ce PLFSS 2025, bien que soumis à des mesures de rigueur, est perçu par les Libéraux de santé comme une opportunité pour mettre en place une culture de l’efficience et de la pertinence. En effet, les crises antérieures, comme celle de la Covid-19, ont déjà entraîné des mutations dans l’organisation des soins. Pour ces professionnels, la clé de la durabilité économique réside dans l’investissement accru dans les soins de ville, qui répondent aux besoins croissants des Français face à la saturation des établissements de santé.
Le texte de loi évoque également des préoccupations majeures. La réintroduction de baisses de tarifs unilatérales par la Cnam constitue une menace pour le pacte conventionnel, un pilier fondamental basé sur la négociation. Les Libéraux de santé dénoncent cette mesure comme une atteinte inacceptable aux droits des organisations syndicales.
Par ailleurs, le transfert de 1 milliard d’euros de charges vers les complémentaires santé, à travers une hausse du ticket modérateur, risque de peser lourdement sur les patients, notamment les plus modestes et ceux souffrant de maladies chroniques. Les Libéraux de santé demandent une réévaluation de ces dispositions pour préserver l’accès aux soins.
Les nouvelles exigences concernant la pertinence des prescriptions, qui imposeraient un formulaire dédié pour justifier chaque acte, suscitent également des inquiétudes. Les Libéraux de santé se montrent vigilants afin d’éviter une surcharge administrative.
Concrètement, les Libéraux de santé souhaitent engager un dialogue constructif autour du PLFSS 2025, avec pour objectif un système de santé reposant sur des soins de proximité efficaces et adaptés aux besoins des patients. La culture du compromis, souhaitée par le Premier ministre Michel Barnier, pourrait bien être la clé pour faire avancer ces discussions cruciales. Les LDS se disent prêts à prendre part à toutes les discussions et soumettront leurs propositions pour un système de santé basé sur des soins de ville pertinents et efficaces.
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