Avant tout, le syndicat souligne que ces propositions doivent respecter les principes déontologiques suivants :
– Prescription préalable lorsqu’il s’agit d’appareillage.
– Maintien du suivi par l’audioprothésiste déjà connu des personnes appareillées lorsque c’est possible (dès lors que la personne en Ehpad est restée dans la même zone géographique).
– Libre choix du professionnel par les personnes (pas de « clientèle captive »).
– Rappel de l’interdiction de démarchage et encadrement du dépistage pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté.
– Identification claire de l’audioprothésiste par sa carte CPS.
– Respect du RGPD relatif aux données de santé.
– Pièce dédiée dans l’établissement de résidence (nécessite de faire évoluer le décret d’installation de 1985 qui définit le plateau technique des audioprothésistes).
– Service mixte avec possibilité de se rendre chez l’audioprothésiste si besoin et aussi souvent que nécessaire lorsque la mobilité est possible (nécessite que l’audio intervenant exerce dans un rayon de 30 minutes).
Dans le contexte des dérives actuelles, le SDA explique que ce ne sont en aucun cas des freins à l’action, mais bien des protections des populations et une sécurité pour les professionnels qui engagent leurs responsabilités. Enfin, le SDA précise que les professionnels sont “prêts à participer à définir ce cadre réglementaire bénéfique à tous” et d’ajouter que “ceux qui sont pressés enfreignent la loi pour s’assurer des parts de marché de « premier entrant »”, une méthode qui pour le syndicat “n’a rien à voir avec une démarche de santé publique”
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